Résumé :
Lorsque survient un événement marquant, nous érigeons des constructions intérieures pouvant entraver notre liberté d’être, nous dit Mireille Côté. Elle nous offre ici un regard en continuum entre la psychologie et l’enseignement non duel, favorisant l’identification et la déconstruction de nos stratégies périmées. Cet article nous accompagne dans « des retrouvailles progressives avec notre être véritable, à coups de dépouillements de plus en plus subtils. »
QUAND LE DRAME NOUS CONSTRUIT
Nous naissons nus et inconscients d’être conscients, quoique totalement décloisonnés. Quiconque plonge ses yeux dans le regard innocent d’un jeune enfant y voit le monde, un monde ouvert, sans frontières et unifié. Puis, à partir de l’âge de deux ou trois ans, nous sommes graduellement portés à croire que nous sommes « quelqu’un », un individu séparé. C’est d’ailleurs à cet âge que la possessivité apparaît chez les tout-petits (« C’est MON jouet À MOI »!). L’erreur d’identification fondamentale transmise depuis des millénaires fait son chemin, le serpent avale la pomme, c’est l’éjection de l’Éden et le début d’une longue auto-construction autour d’un « moi » séparé illusoire. Graduellement, nous nous identifions à notre corps, nos émotions, nos expériences et nos préférences, puis à nos pensées, nos valeurs et nos rôles sociaux, pour ne citer que quelques exemples.
Ainsi paraît notre égo, ce personnage se croyant séparé de la Source. Avant que la conscience ne soit suffisamment éveillée, cet égo croule sous la peur fondamentale de mourir, car il se croit isolé, vulnérable et seul responsable de sa survie. De cette peur centrale naissent d’autres peurs (ex. : peur de mal faire, d’être rejeté, d’être sans valeur, d’être sans identité, d’être incapable, d’être trahi, de souffrir, d’être contrôlé, d’être perdu) [1]. L’égo apprend rapidement à s’en défendre et à s’en protéger, à coups de stratégies de plus en plus sophistiquées.
La peur atteint un paroxysme lorsqu’un événement exceptionnel et marquant survient, tel une tragédie, un drame personnel, un conflit ou un traumatisme. Le plus souvent, ces événements extraordinaires stimulent nos maçons intérieurs, qui se précipitent afin d’ériger en nous des protections supplémentaires. Déjà bien initiées depuis notre toute jeune enfance, nos constructions intérieures peuvent alors prendre des proportions inégalées, dont les répercussions se font sentir dans les différentes sphères de notre vie. Ces constructions, conscientes ou inconscientes, incluent bien sûr les éléments d’identification dont nous avons déjà parlé. De manière non exhaustive, elles comprennent également nos schémas et nos mécanismes de défense, tels qu’ils seront décrits plus bas.
Le chemin de la réalisation de soi nous mène à nous dépouiller de ce que nous ne sommes pas et à nous reconnaître en tant que conscience incarnée. Pour la majorité d’entre nous, il s’agit d’une voie progressive et jalonnée de désidentifications par couches successives. Or, l’exploration non duelle nécessite de tourner le regard vers l’intérieur, ce qui s’avère souvent plus compliqué lorsque nous sommes très souffrants. À la suite d’un événement marquant, l’impact de nos émotions, de nos mémoires et des aléas de notre système nerveux sur notre quotidien peut facilement détourner notre attention de l’espace infini que nous sommes. De plus, notre égo tend à s’agripper à des illusions de sûreté lorsqu’il croit sa survie menacée. Son attachement à sa pseudo-sécurité l’amène typiquement à travestir la réalité, ce qui nous éloigne d’autant plus de nous-mêmes. Nous sommes donc invités à poser un regard lucide et conscient sur nos constructions internes, ce qui crée des conditions favorables à l’autoguérison et à l’investigation de soi.
À travers cet article, nous verrons quelques exemples de constructions fréquemment érigées à la suite d’un événement de vie particulièrement difficile. Nous parlerons aussi des altérations du système nerveux, puisqu’elles ont un impact significatif sur notre fonctionnement après un drame. Suivront quelques pistes visant à accompagner la déconstruction progressive des stratégies désuètes et à favoriser l’autoguérison.
Notons que ces informations sont destinées à l’auto-exploration et non à l’intervention sur autrui, en particulier sur notre entourage. Ces constructions remplissent des fonctions internes régulatrices et ne pourront être explorées que si l’on est prêt à rencontrer les émotions sous-jacentes. De plus, il arrive que nous ayons vraiment besoin de conserver certains mécanismes de façon temporaire, notamment à la suite de l’annonce d’une triste nouvelle. Il conviendra donc de laisser à nos proches la liberté de décider du bon moment pour eux-mêmes d’approfondir ces questions et de ne rien imposer.
Si la Vie vous amène, par le biais de vos intérêts personnels, à lire ces lignes, c’est sans doute que le temps est venu pour vous d’aborder la réalité de vos propres constructions. Il se pourrait tout de même que cette lecture ramène à votre conscience des douleurs à libérer. En cas de difficulté, n’hésitez pas à consulter un professionnel qualifié afin de bénéficier d’un accompagnement.
L’altération des schémas internes
Les schémas sont composés des représentations internes que nous avons sur nous-mêmes, les autres et le monde (ex. : « Je suis ainsi, l’autre est ainsi, le monde est ainsi »). Construits à partir de l’enfance, ils prennent la forme de fausses « vérités émotionnelles » difficilement ébranlables, car porteuses d’une vision stable de soi et du monde. Souvent, c’est à partir de nos schémas que nous catégorisons l’information, que nous expliquons nos perceptions et que nous nous adaptons à notre environnement [2].
Lorsqu’un drame survient, l’événement exceptionnel peut être incorporé dans nos représentations internes, comme s’il constituait une nouvelle norme. À titre d’exemple, une femme abusée par un homme pourrait développer un schéma selon lequel elle est vulnérable, les hommes sont violents et le monde est dangereux. Bien que favorisant d’abord notre adaptation à une situation tragique, ce type de construction devient rapidement coûteux, car il conduit à des croyances et attentes négatives et persistantes vis-à-vis de soi-même, des autres et du monde. C’est ainsi que les schémas excessivement limitants altèrent les pensées et les humeurs, en plus de restreindre l’accès aux émotions agréables. Par ailleurs, ils mènent typiquement au blâme exagéré de soi-même et des autres, entraînant des sentiments de honte et de culpabilité après le drame. Certaines personnes peuvent aller jusqu’à perdre tout intérêt envers autrui, se retirent du monde ou adoptent des comportements autodestructeurs (ex. : conduite automobile dangereuse, mutilation, consommation) [3]. Nous verrons plus bas comment il est possible de déconstruire nos schémas pour sortir de l’enfermement des croyances limitantes.
Les mécanismes de défense
Les mécanismes de défense sont des opérations inconscientes nous permettant de diminuer notre activation émotionnelle [4]. Employés de façon congruente aux événements, ils facilitent notre adaptation aux vicissitudes de la vie. Toutefois, lorsqu’ils sont maintenus à outrance, ils nous empêchent de rencontrer nos émotions en conscience. L’énergie accumulée durant le drame entretient alors les altérations du système nerveux dont nous parlerons plus bas, tout en affectant notre vitalité, notre santé émotionnelle et nos relations sociales.
Parmi les nombreux mécanismes de défense existant, en voici trois qui sont fréquemment déclenchés suivant un événement de vie marquant.
La répression consiste à nous couper de nos émotions, pensées et souvenirs trop douloureux, les rendant ainsi inconscients. Ces éléments réprimés peuvent cependant continuer d’affecter notre comportement, notre vie intérieure et nos relations. La répression se met en place lorsque l’intensité émotionnelle devient assez élevée pour que nos « disjoncteurs internes » nous coupent d’une surcharge. Lorsque nous réprimons des émotions, elles s’accumulent à l’intérieur de nous comme dans de vieux barils susceptibles de fermenter, à moins qu’ils ne soient vidés.
L’évitement est particulièrement répandu en réponse à un événement marquant. Ce mécanisme nous amène à éviter les pensées, les conversations ou les endroits nous rappelant des éléments du drame vécu. Bien qu’il vise la préservation de notre intégrité, il peut être particulièrement pernicieux, puisqu’il contribue à maintenir nos schémas limitants (ex. : en évitant les hommes de couleur, une personne peut entretenir ses croyances racistes). De plus, l’évitement augmente la peur et l’anxiété en nous empêchant de vivre des expériences agréables dans un contexte similaire au drame survenu (ex. : après avoir subi une morsure par un chien, l’évitement exclut les contacts canins agréables). Tel un caméléon, ce mécanisme peut aussi prendre plusieurs formes comme la consommation (alcool, drogues), les troubles alimentaires et d’autres conduites addictives (ex. : jeu, conduite automobile dangereuse), qui ont pour effet d’empêcher les émotions d’émerger et d’être pleinement rencontrées.
Le déni est pour sa part un mécanisme par lequel nous refusons de prendre conscience de la réalité, vécue comme angoissante, inacceptable ou traumatisante. Il se constate lorsqu’il y a absence d’une réponse à la réalité, qui est niée. Lorsqu’il est installé, il fausse la perception et l’ajustement créateur au réel. Il peut également être partagé par plusieurs personnes et s’inscrire dans une dynamique de groupe, afin de préserver les relations (ex. : l’inceste peut être nié au sein d’une famille dysfonctionnelle).
Les altérations du système nerveux
À la suite d’un événement traumatique, le fonctionnement initial du système nerveux peut être automatiquement altéré par notre cerveau reptilien. Cela survient lorsque la peur vécue est telle que notre système d’alarme n’arrive plus à s’éteindre et reste hyperactivé. Dans ce cas, notre organisme demeure prêt au combat ou à la fuite. Cet état d’hypervigilance se caractérise typiquement par des sursauts exagérés, des difficultés de concentration et des troubles du sommeil.
À l’inverse, il arrive que notre système nerveux se désengage, en particulier lorsqu’une menace à la survie a été accompagnée d’un sentiment de terreur. Cette réponse automatique se traduit par un état de figement. Tel un animal tétanisé, nous présentons comme symptômes de l’engourdissement, du désintérêt, du détachement et une perte de mémoire de parties de l’événement traumatique [5]. Les altérations du système nerveux nécessitent une attention particulière, car elles peuvent provoquer des impacts significatifs sur l’ensemble des sphères de notre vie.
Déconstruire pour se remettre d’un drame
Nous venons d’énumérer plusieurs types de constructions et altérations fréquemment rencontrées lorsqu’un événement marquant se produit. Bien qu’elles nous protègent à court terme, elles nous éloignent rapidement de nous-mêmes et nous handicapent si elles se manifestent excessivement. Voici donc maintenant quelques pistes utiles à quiconque souhaite déconstruire ces entraves au vécu dans l’instant, qu’il s’agisse de schématisations excessives ou de mécanismes de défense périmés. Nous verrons également comment il est possible de sortir de la torpeur à la suite d’une période d’hypoactivité de notre système nerveux.
Déconstruire nos schémas inadaptés
Il peut être difficile de reconnaître nos schémas, car ils sont typiquement internalisés, de sorte que nous les prenons implicitement pour des vérités. De plus, nous remarquons davantage ce qui les confirme et nous tendons à ignorer ce qui pourrait les infirmer, ce qui nous permet de les conserver. Cette stabilité temporelle comporte un aspect rassurant pour l’égo; quand notre vision de nous-mêmes et du monde est cohérente, nous nous sentons plus en sécurité, même au détriment de ce qui est davantage réel ou fonctionnel.
Faut-il pour autant renoncer à repérer nos schémas? Certainement pas! Lorsque l’attrait pour la vérité dépasse l’attrait pour la sécurité, nous pouvons débuter une auto-observation attentive et authentique de nos émotions, pensées, croyances et comportements. Certains auteurs nous aident à identifier et à modifier nos schémas fondamentaux [6], puis des psychothérapeutes offrent un accompagnement spécialisé dans le reflet de nos fausses vérités. Ce chemin n’est pas de tout repos, car la remise en question de nos schémas peut d’abord mettre à jour un fort sentiment d’insécurité. Notre persévérance est toutefois récompensée, puisque l’accueil conscient des peurs libère notre espace intérieur et nous rend notre liberté d’être et de créer.
Rencontrer nos mécanismes de défense
Tel que nous l’avons abordé précédemment, nos mécanismes de défense nous prêtent main forte pour amoindrir l’impact des émotions soudaines et intenses qui surviennent lors d’une tragédie. S’ils sont maintenus à long terme, ils entravent cependant notre adaptabilité et notre connaissance de nous-mêmes, en plus de soutirer notre énergie. Une fois la menace écartée, nous sommes donc invités à prendre conscience de ces mécanismes et à libérer nos émotions réprimées, afin de retrouver notre souveraineté.
Ces mécanismes sont tels de fidèles soldats que nous aborderons avec amour, douceur, respect et reconnaissance. À titre d’exemple, voici un message qui pourrait leur être adressé :
« Chers courageux soldats,
Je vous remercie de tout mon cœur pour les valeureux services que vous m’avez rendus. Vous m’avez efficacement préservé(e) d’émotions intenses lors des derniers événements, vous avez été fantastiques. J’ai maintenant pour vous une excellente nouvelle : cette guerre que vous avez menée est terminée et ma conscience aimante a repris son rôle de maître. Dès aujourd’hui, vous pouvez à votre tour retrouver votre posture naturelle de serviteurs devant cette conscience que je suis. J’ai grandement besoin de me reposer et de retrouver mon état naturellement joyeux et créatif, c’est pourquoi je vous invite à baisser les armes à votre rythme. Grâce à votre collaboration, je pourrai enfin vivre en conscience les émotions que je suis maintenant prêt(e) à rencontrer. Je vous promets également de faire appel à vous si j’en vois de nouveau la pertinence ou la nécessité. »
Sortir du figement
Devant une situation terrorisante, il arrive que notre système nerveux se désengage, ce qui nous plonge dans une hypoactivité persistante. Qu’en est-il de ce mécanisme et comment le dépasser? Il est intéressant de savoir que les animaux reviennent rapidement à eux après s’être figés, car ils ont la possibilité de se secouer après une altercation, ce qui constitue une réponse libératrice déchargeant rapidement l’énergie contenue dans leur système nerveux. Le néocortex des humains, siège de notre mental, nous prive toutefois de ce type de réponse instinctuelle qui nous délivrerait de l’immobilisation. Une quantité faramineuse d’énergie se retrouve alors emprisonnée, par la peur, dans notre système nerveux. Afin de retrouver un état de fonctionnement optimal, tout l’art consiste à libérer l’énergie qui « aurait pu » être utilisée si le combat ou la fuite avaient été possibles, en substitution à la torpeur [7].
Afin de nous défiger, nous devons rencontrer nos émotions, images et mémoires en conscience sans que notre système nerveux n’entre en hypoactivité, ce qui nécessite souvent l’accompagnement par un professionnel. En psychothérapie, une personne peut être invitée à alterner (« penduler ») entre les images à forte teneur émotionnelle et des îlots de sécurité intérieurs (ex. : des parties du corps, des postures, des visualisations ou des gestes rassurants lorsque la peur survient). Cette oscillation pendulaire, couplée à une relation thérapeutique sécurisante, permet à l’organisme de liquider les énergies accumulées dans notre système nerveux et de retrouver un état interne grandement apaisé [8].
Accueillir nos émotions en conscience
Lorsque nous déconstruisons progressivement nos schémas et nos mécanismes de défense, les émotions sous-jacentes émergent pour être enfin libérées. Nous pouvons les accueillir en conscience en demeurant longuement avec leur ressenti brut dans notre corps (ex. : en gardant notre attention sur le serrement de la peur dans notre ventre). La libération des ressentis bruts peut avoir lieu à condition de ne pas les alimenter par des histoires du mental (sous peine de les recréer) et de ne pas chercher à les chasser (sans quoi, nous ne serions plus en posture d’accueil) [9]. Ce processus demande patience, répétition, ouverture et tolérance à l’inconfort. Il est toutefois grandement récompensé par la floraison de nouvelles possibilités créatives et adaptatives dans nos différentes sphères de vie.
Déconstruire, encore et encore…
Nous nous construisons dès notre jeune enfance et la Vie se charge inévitablement de nous ramener vers nous-mêmes, car notre état naturel est d’être nus. Bien qu’il ne soit pas nécessaire d’être éprouvé(e) pour grandir en conscience, il arrive que la souffrance devienne notre enseignant, comme à la suite d’un événement dramatique. Pour citer Jack Kornfield, « Après l’extase, la lessive » [10]! Une lessive qui peut également débuter bien avant le basculement de la conscience. La psychologie et l’enseignement non duel se proposent alors en continuum, accompagnant des retrouvailles progressives avec notre être véritable, à coups de dépouillements de plus en plus subtils.
En remettant en question nos schémas limitants, en rencontrant nos mécanismes de défense périmés, en soignant notre système nerveux et en accueillant nos émotions, nous déblayons la voie de notre retour à la maison. Si nous faisons preuve de persévérance, il est possible de prendre goût à cette déconstruction, car elle nous affranchit de plusieurs souffrances et nous rend progressivement notre souveraineté.
Une fois remis d’un drame personnel, d’autres constructions plus raffinées peuvent se présenter à notre conscience, telles les identifications intégrées depuis l’enfance. Arrive alors la question « Qui suis-je? », à laquelle nous pouvons répondre en excluant ce qui n’est pas constant entre notre naissance et la fin de cette incarnation. En regardant bien, nous pourrions entrevoir que nous ne sommes ni notre corps, ni nos pensées, ni nos émotions, ni nos rôles, ni nos valeurs, ni ceci, ni cela… Jusqu’à nous retrouver aussi nus qu’à la naissance tout en étant, cette fois, conscients d’être conscients.
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Notes :
[1] - Riso Don, R. et Hudson, R. (2018). La sagesse de l’ennéagramme : le guide complet de développement psychologique et spirituel pour les neuf types de personnalité. InterÉditions.
[2] - Beck, A., Rush, J., Shaw, B. et Emery, G. (1987). Cognitive Therapy of Depression. The Guilford Press.
[3] - American Psychiatric Association. (2015). DSM-5 : manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (traduit par J.-D. Guelfi et M.-A. Crocq; 5e éd.). Elsevier Masson. (Ouvrage original publié en 2013)
[4] – Blackman, J.S. (2004). 101 Defenses – How the Mind Shields Itself. Brunner-Routledge.
[5] - Porges, S.W. (2021). La théorie polyvagale. EDP Sciences.
[6] - Young, J. E. et Klosko, J. S. (1995). Je réinvente ma vie. Les Éditions de l'Homme.
[7] - Levine, P.A. (2019). Libérer le tigre. InterÉditions.
[8] - van der Kolk, B. (2018). Le corps n’oublie rien. Albin Michel.
[9] - Della et Michaël (2019). Et si j’étais la Vie? Par Della et Michaël.
[10] - Kornfield, J. (2001). Après l’extase, la lessive. La Table Ronde.
Cet article a été publié dans la Revue du 3e millénaire, no. 154, hiver 2025 : Se reconstruire? Reconstruction ou nouvelle naissance?
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