Que ta volonté soit faite!

Que ta volonté soit faite!

Que ta volonté soit faite!

 

« Que ta volonté soit faite! » Il s’agit ici d’un lâcher-prise sur la volonté personnelle. Mais à qui parle-ton au juste? Qui est-ce qui est désigné par l’adjectif possessif « ta »?

 

D’un point de vue non duel, « ta » et « ma », à un certain niveau, désignent le même Être, puisque nous sommes Un. Lorsque je renonce à ma volonté personnelle, que je m’en remets à « sa » volonté, c’est en réalité entre mes propres mains que je dépose ma vie. Il n’y a rien d’autre que le grand Soi qui est moi, dans sa manifestation la plus totale et la plus lumineuse.

 

En vérité, lorsque je dis : « Que ta volonté soit faite », je ne renonce à rien, qu’à l’illusion du petit « moi » qui se prend pour Moi. « Je te vois, je me vois ». Y plonger, c’est faire le grand saut au cœur de Soi, dans un acte d’amour inconditionnel le plus total! Cette reddition de l’ego fait fondre les luttes, les dualités, les souffrances inutiles, à l’intérieur de soi et en relation avec l’autre qui est enfin reconnu comme étant soi-même.

 

Le petit « moi » n’est qu’illusion. Ce que je suis réellement peut être perçu en déplaçant le centre de l’attention vers ce qui observe. Voici ici quelques clés pouvant mener à la vision de qui vous êtes véritablement ; vous êtes invités à lire ces bribes comme une poésie. Suivez ces fils d’Ariane très lentement, en vous laissant porter par les résonnances de votre être supérieur et de votre cerveau droit. Mettez de côté votre cerveau gauche, il vous sera utile dans d’autres contextes mais pas dans celui-ci :

 

Il y a ce qui est observé : les ressentis, les sons, les lettres couchées sur le papier.

 

Il y a le sens que l’on donne aux choses, les mots qui désignent les objets courants, les sentiments que l’on nomme d’après nos ressentis.

 

Puis il y a Cela qui est constant, toujours présent derrière ce qu’on a l’habitude de nommer.

 

Il s’agit de la page blanche derrière ces lettres

 

Du silence précédant les sons

 

Les ressentis corporels émergent bien avant que l’émotion ne soit nommée

 

Les perceptions brutes des objets naissent avant qu’un signifiant ne leur soit accolé.

 

La vraie vie est innommable

 

Les mots réduisent l’expérience

 

Suivez

 

La

 

Trace

 

Derrière toute chose

 

Se cache

 

Sa Source

 

Son origine

 

 

Prenez le temps

 

 

Quel mur blanc soutient les tableaux de votre exposition intérieure?

 

Les tableaux sont la manifestation, les mots réduisent encore.

Vous êtes beaucoup plus que des mots, que de simples pensées et émotions, et vous n’êtes pas votre corps. Leur proximité dans votre perception donne l’illusion d’une personne séparée, ceci est la plus grande tromperie de l’humanité à l’heure actuelle, transmise de génération en génération, depuis des siècles.

 

 

Prenez le temps

 

 

Vous êtes le fond, l’infini à l’intérieur duquel tout cela apparaît, puis disparaît.

 

 

Prenez le temps et demandez-vous : « Qui suis-je vraiment? »

 

Vous êtes l’endroit d’où jaillit cette question! C’est un vide plein, cotonneux, silencieux, paisible, illimité et innommable!

 

Nous sommes la Source qui joue à se cacher, puis à se retrouver!

 

Je rêve d’un monde nouveau où les humains auront démasqué cette plus grande supercherie de tous les temps : l’erreur identitaire première qui est à la racine de constructions erronées et de tant de division!

Puissions-nous reconnaître notre vraie nature afin que la Paix que nous sommes embrase la Terre ainsi que tous les Univers !