Sur le malheur

Sur le malheur

Sur le malheur

« J’ai tellement travaillé sur moi, pourquoi m’arrive-t-il encore des malheurs? » 

Que nomme-t-on « malheur » de toute façon? Pourquoi donner un nom si radical à un événement? Les choses arrivent, un point c’est tout. C’est le mental qui étiquette comme étant bon, mauvais, beau, laid. « À toute chose malheur est bon ». La souffrance ne vient pas tant de l’événement mais de l’étiquette ou du refus qui lui sont accolés. Par ailleurs, qui dit que le travail sur soi garantit une vie exclusivement traversée par des sentiments heureux? Il s’agit là d’une croyance, bien entendu!

« Oui mais il y a bien certaines personnes à qui il arrive successivement des événements de vie plus difficiles, non? Pourquoi est-ce que je fais partie de celles-là? »

Prenons un bac, versons-y du sable, de l’eau et de l’huile. Le grain de sable rejoint naturellement ses semblables, tout comme la goutte d’eau et la goutte d’huile. Tout comme eux, il semble que nous « flottions » à l’intérieur de strates avec la probabilité de côtoyer des gens et des événements à vibration similaire.

Soit, et en même temps, ne laissons pas le mental y voir une causalité ; la Réalité est multidimensionnelle et remplie du Mystère. Il y a ce que notre âme est venue apprendre en cette incarnation ainsi que les contrats entre certaines âmes s’accompagnant dans leurs apprentissages. Puis il y a l’inconnu de Soi, la Vie a bien de l’humour!

Quand il s’agit de notre chemin spirituel, l’ego s’insatisfait et compare son évolution. Rappelons donc au personnage qui se croit séparé que nous avançons sur nos vies successives et que nous n’avons pas tous le même âge. La nature est ainsi faite : tout comme la couleur de nos yeux, nos talents et nos propensions n’ont rien à voir avec nous!   

Honorons de Divin qui se vit à travers chacun de nous! À toute rose son rythme intrinsèque, ne tirons pas sur les tiges! Laissons nos fleurs s’épanouir, arrosons-les d’amour et découvrons leurs couleurs et leur Splendeur au fil de leur déploiement!

Avec amour,

Mireille